Une taxe romaine pour aider L’Anthurium 

En cette période de crise politique tous azimuts, une proposition de lois se démarque par son originalité. En effet, le député Isarien Gérald Duramequin est l’auteur d’un projet de loi visant à soutenir les structures de type ressourcerie/recyclerie : « Il est temps de mettre sur la table ce qui aurait dû l’être depuis bien longtemps afin d’avancer tous ensemble vers notre projet et notamment celui de mon territoire. »

Mais pas n’importe quelle structure, puisque c’est la ressourcerie L’Anthurium qui serait la première (et unique ?) concernée. Unique, car cette proposition de loi ne vise rien de moins que de faire ruisseler une partie des recettes du Parc Astérix vers l’association L’Anthurium qui gère la recyclerie du territoire des Lisières de l’Oise.

Le député et son équipe s’appuient sur la sonorité très “romaine” de l’Anthurium (et non pas l’atrium ou l’aturium, ni même l’antrium) pour faire le lien avec le parc à thèmes mondialement reconnu comme le symbole des Gaulois. Et rien à voir avec les cordons bleus.

Ainsi, un pourcentage qui reste à définir serait prélevé sur les billets d’entrée au Parc Astérix afin de soutenir, pour une durée qui n’est pas non plus définie, la ressourcerie qui connaît quelques problèmes financiers qui, eux, sont bien définis. Une sorte de taxe romaine qui risque de ne pas plaire à tout le monde, à commencer par les Gaulois dont la représentante n’est autre que Frédérique Sabatoux : « Non mais vous imaginez l’outrecuidance de Gérald ? Il a pas froid aux cheveux, par Toutatis ! »

En contrepartie de quoi, la ressourcerie pourrait être amenée à fournir des salariés en insertion dans des missions visant à tester les installations et les véhicules utilisés dans les attractions à sensations fortes. Pas sûr que cela convienne à tout le monde…

Le Parc Astérix ne s’est pas encore prononcé sur ce projet qui le concerne un tant soit peu. Affaire à suivre donc…